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Plutôt méconnue du grand public occidental jusqu'à la sortie de Nocturne
aux USA, la série des Megami Tensei et ses divers spin-offs existe
pourtant depuis maintenant une vingtaine d'années. Série à succès (au
Japon) mais qui n'hésite pourtant pas à prendre de la distance avec les
clichés du genre, où le joueur doit faire des choix moraux qui auront
des conséquences sur l'histoire; dotée d'un gameplay fouillé; pleine à
craquer de labyrinthes longs et tortueux remplis de démons, d'anges et
de dieux oubliés échappés des Enfers; où, enfin, s'affrontent les forces
du Chaos et celles de l'Ordre, Lucifer et Dieu, dans une guerre pour l'avenir
de l'humanité.
Deux éléments particuliers viennent distinguer Megami Tensei (appelé
plus familièrement Megaten) du tout-venant de la production
vidéo-rolistico-ludique : l'époque, le plus souvent contemporaine mais
louchant vers le cyberpunk, et le caractère ouvertement occulte du jeu,
puisqu'on passe son temps à affronter, dialoguer, voire s'allier ou marchander
avec les multiples créatures sunaturelles, démons, anges, dieux ou fées
qui font office de rencontres aléatoires. Inutile de dire donc que nous
ne sommes pas dans un énieme RPG vaguement médiéval, mais dans un jeu
très orienté "Japon occulte" (Megalopolis, Vampire Miyu,
X / Tôkyô Babylon, Angel Sanctuary...).
Les créateurs de Megami Tensei ont mis à contribution de nombreuses mythologies
pour créer leur univers. La religion chrétienne, tout d'abord, qui fournit
avec YHVH (la divinité Judéo-Chrétienne) et Lucifer les protagonistes
principaux des épisodes de Shin Megami Tensei, mais aussi les mythologies
Egyptienne, Gréco-romaine, Shinto, Hindou, Celte ou même Lovecraftienne
(Nyarlathotep étant, consécration ultime, le grand méchant des Persona
2). Autre grande influence, la kabbale; ainsi, dans SMT 2, les régions
du Makai (aussi appelé les Enfers) sont structurées selon les séphirots
de l'Arbre de Vie, et reliées entre elles par des couloirs aux noms évocateurs
de Atziluth, Yetzirah ou Beriah. Tout ce background religieux, sans compter
le portrait peu flatteur de YHVH (le plus souvent dépeint comme un tyran
génocidaire prêt à tout, jusqu'à raser Tokyo, pour parvenir à ses fins,
à qui s'oppose un Lucifer plus ambigu, partisan de la liberté pour les
hommes et les démons et opposé au règne de YHVH, mais aussi désireux d'imposer
l'anarchie et la loi du plus fort sur la planete) ont sans doute été pour
beaucoup dans l'absence des Megami Tensei en dehors du Japon pendant si
longtemps.
Aux origines de la saga : il était une fois...
...un roman de Nishitani Aya nommé "Digital Devil Story : Réincarnation
de la déesse", dans lequel deux étudiants (comme par hasard les réincarnations
- d'où le titre - de Izanami et de Izanagi, deux divinités centrales de
la mythologie shinto) doivent faire face à un Loki lâché en plein Tôkyô
moderne. Deux suites viennent compléter ce premier livre à succès, et
dans lesquelles Set, puis Lucifer se manifestent à leur tour.
Namco se frotta à une adaptation en jeu vidéo avec deux épisodes sur
NES, le premier d'entre eux étant une adaptation des romans, le second
proposant une nouvelle histoire et de nouveaux persos en gardant les mêmes
mécanismes. Puis vint la SNES, Atlus récupéra la licence, et ce fut Shin
Megami Tensei, qui n'a plus vraiment de lien avec les bouquins mais dont
l'influence sur la saga fut déterminante...
Pour bien comprendre ce qui vas suivre, il est donc important de se rappeler
que Megami Tensei est le nom du livre original et de la première série
sur console NES, tandis que Shin Megami Tensei est le nom de la toute
nouvelle série lancée par Atlus aux débuts de la SNES, aux bases sensiblement
différentes et dont la popularité a aboutit, après toutes ces années,
à un troisième épisode sur PS2... Quant au terme Megaten, il s'agit le
plus souvent d'un moyen commode de parler de l'ensemble de la série, spin-offs
compris.
Parmis les talents à qui ont doit ces jeux, deux noms en particulier
sont à retenir : Kazuma Kaneko, le chara-designer dont le travail (en
particulier sur les garde-robes ou le relooking des monstres) confère
une patine très "mode" et très agréable à la série, et Kozy Okada, producteur
d'une bonne partie des épisodes.
Sommaire
Les deux premiers jeux sont maintenant plus ou moins injouables (ou en
tout cas un tantinet difficiles pour un joueur aux sensibilités plus modernes),
et interesseront principalement le collectionneur.
- Digital Devil Story : Megami Tensei - NES, 1987. Où l'on incarne
un jeune garçon talentueux, créateur d'un programme servant à invoquer
et contrôler des démons. Evidemment, les démons vont s'échapper pour
semer la pagaille sur Terre, et il faudra bien que quelqu'un se dévoue
pour les capturer à nouveau.
- Digital Devil Story : Megami Tensei II - NES, 1990. Se déroule
dans un futur proche sur une Terre ravagée par des démons qu'il va falloir
de nouveau stopper.
- Kyuuyaku : Megami Tensei - SNES, 1995. Compilation sur SNES
des deux épisodes sur NES, mais doté du moteur de SMT1, et une très
jolie intro où l'on voit un ange (Lucifer...) se faire jeter à bas du
Paradis...
Devenue la série principale à ses débuts sur SNES... Niveau gameplay
on retrouve de nombreuses similitudes, avec la possibilité d'interrompre
n'importe quel combat pour discuter avec un démon, tenter de l'intimider
(pour le faire fuir ou le racketter) ou bien le recruter pour le faire
combattre à nos côtés. Une fois qu'on a recruté plusieurs démons, on peut
tenter des les fusionner entre eux pour essayer d'obtenir des démons plus
puissants ou mieux équipés en sorts. Autre pierre angulaire du jeu, le
système d'alignement qui classe le héros et les démons en fonction de
deux échelles : Loi/Neutre/Chaos (avec la Loi représentant les forces
divines et l'ordre, et le Chaos pour Lucifer et l'anarchie) et Lumière/Neutre/Obscurité
(en général les démons populaires dans leurs mythologies respectives sont
classés en Lumière, tandis que les malfaisants seraient de type Obscurité).
En fonction des choix scénaristiques adoptés par le joueur et des démons
avec lesquels on choisit de voyager, on va se rapprocher de l'un ou l'autre
des deux camps que sont les forces du ciel et celles des enfers, sachant
qu'ils ont tous les deux leurs bons et leurs mauvais côtés...
- Shin Megami Tensei - SNES, 1992 (ressortit depuis sur PSX puis
GBA). Nous sommes à Tôkyô, en 199X, et les signes de l'apocalypse sont
là. Démons et divinités déchues, libérés par une expérience ratée qui
a ouvert des portes vers leur dimension, hantent les rues de la mégalopole,
l'armée Japonaise a pris le pouvoir après un coup d'état sponsorisé
par Lucifer, sous l'oeil attentif des Etats-Unis qui se préparent à
raser le tout à grands coups de missiles nucléaires pour la plus grande
gloire de Dieu : Aucun doute, la seconde guerre entre le Ciel et l'Enfer
est prête à éclater en plein Tôkyô moderne.
- Shin Megami Tensei II - SNES, 1994 (ressortit depuis sur PSX
puis GBA). La suite directe de l'épisode précédent, sensée se passer
plusieurs décades après dans un univers où la voie Neutre aurait triomphée.
Après avoir adopter un profil bas pendant quelques années, les forces
de la Loi prennent le pouvoir dans le Tôkyô Millenium rebâtit sur les
ruines de l'ancien Tôkyô, et mettent en place grâce à leurs Templiers
un système répressif dont sont rejetés mutants et adeptes du Chaos.
Incarnant Aleph, un jeune guerrier amnésique combattant dans l'Arène
afin de progresser dans l'échelle sociale, le joueur va devoir à nouveau
prendre part au combat entre Dieu et Lucifer, et dont l'enjeu est la
survie de l'humanité. Malgré son utilisation du cliché du héros amnésique,
le scénario de cet épisode est encore plus réussi que celui du premier.
- Shin Megami Tensei If... - SNES, 1994. Un épisode étrange,
dont la série des Persona est sensée être une continuation. Le lycée
Karukozaka est apparemment un établissement scolaire comme les
autres, jusqu'au jour où les démons commencent à
envahir les couloirs de l'école...
- Shin Megami Tensei III : Nocturne - PS2, 2003 ("Nocturne" sera
en fait la version US de Shin Megami Tensei III Maniacs, qui
proposait des choses en plus par rapport à la version normale : la possibilité
de jouer avec le personnage Dante des Devil May Cry et une fin
supplémentaire, notamment). Bien que numéroté troisième épisode de la
saga, le scénario de Nocturne n'a pas de rapport direct avec ceux de
SMT 1 & 2. Au contraire, on part sur des bases complètement nouvelles
: la Terre est détruite, et dans un Tôkyô en ruines qui fait tapisserie
sur la surface interne d'un oeuf gigantesque, s'affrontent différentes
factions qui veulent imposer leur idéologie au nouvel univers attendant
de naître. Plus d'alignement Loi/Chaos/Neutre cette fois. Les développeurs
de Atlus devaient trouver que trois fins possibles, c'était un peu trop
limité. Cette fois, le joueur devra adopter l'un ou l'autre (ou aucun)
des Kotowari, les doctrines promus par les protagonistes du jeu
et qui décideront de la "forme" de l'univers. Ces doctrines sont Shijima
(où chacun fait partie intégrante de la grande machinerie qu'est l'univers),
Yosuga (élitiste, la force est tout) et Musubi (individualiste, chaque
être est confiné dans son propre paradis solitaire). Chaque doctrine
dispose de sa propre fin, auxquelles s'ajoutent deux fins "Neutres"
et une fin "Démoniaque". Autres ajouts, la possibilité d'équiper le
personnage principal avec des Magatama lui conférant des capacités
spéciales et des sorts particuliers (un principe qui rappelle Persona),
un système de fusion chamboulé (adieu triple fusions, bonjour sacrifices),
des démons qui peuvent changer de niveau, etc.
Le jeu sortira donc en Europe le 30/06/2005 sous le titre Shin Megami
Tensei : Lucifer's Call, grâce à Ubi Soft.
Deux épisodes de Persona avaient eu les honneurs d'une sortie sur le
territoire US, c'est donc souvent par eux que les joueurs occidentaux
ont pu découvrir Megaten. Les différences avec les Megaten sont
l'histoire, plus centrée sur les quelques personnages principauw
plutôt que sur un conflit épique entre forces du bien ou
mal, l'impossibilité de recruter et de fusionner les démons (même
si on peux toujours discuter avec eux, passer des pactes ou obtenir des
items ou des informations), et les Persona, sortent de super alter-egos
de nos héros dotés de pouvoirs magiques (façon Stands dans le célèbre
manga/OAV Jojo) qu'on peut débloquer avec des cartes de tarot obtenues
en discutant avec les démons. Autre innovation, inspiré des légendes urbaines,
le système de rumeurs, qui permet de provoquer certains événements
(facultatifs ou non) en partant du principe que la réalité peut être influencée
par ce que croient les gens.
- Megami Ibunroku : Persona ("Revelations : Persona" aux USA)
- PSX, 1996. La version US fut réputée pour les horreurs de son adaptation
: les noms des démons ont été traduits à la barbare, voire inventés,
et la sous-quête de la Reine des Neiges (qui permettait d'obtenir une
fin alternative) a même carrément sauté.
- Persona 2 Tsumi / Innocent Sin - PSX, 1999. L'épisode intermédiaire
qui n'est pas sorti aux USA, probablement à cause de ses professeurs
de lycée en ligue avec des méchants nazis (apparition du Last Battalion,
à la Hellsing version manga). Un criminel connu sous le nom de Joker
terrorise les habitants de Sumaru City : il est dit qu'en téléphonant
à son propre numéro de portable et en prononcant le nom de celui qu'on
veut voir mort, Joker s'occupera du sale boulot. Heureusement Maya Amano,
journaliste dans un magazine pour ados, mène l'enquête accompagnée de
sa photographe Yukino et de plusieurs lycéens de chocs (Michelle-samaaaa...).
Sans doute l'épisode le plus orienté shoujo au niveau de ses personnages
ou de son histoire.
- Persona 2 Batsu / Eternal Punishment - PSX, 2000. Tsumi se
finissant très mal pour l'équipe des héros, en dernier recours cette
réalité fut "scellée" et les événements des dix dernières années furent
réécris. C'est donc dans une réalité "alternative" que se déroule cet
épisode. Malheureusement, plusieurs protagonistes refusèrent d'oublier
les événement de Tsumi alors qu'ils auraient dû, que ce soit par désir
de revanche ou par amour, et maintenant l'histoire risque de se répéter
à nouveau... Contrairement à Persona premier du nom, l'adaptation US
de cet épisode est très soignée.
Shin Megami Tensei, en plus dur. Soul Hackers en particulier est assez
réputé, la version PSX ayant failli sortir en version US avant que Sony
n'y mette le ho-là. Dommage. T_T
- Devil Summoner - Saturn, 1995. L'épisode qui a introduit le
système de loyauté des démons du groupe que l'on retrouvera dans
Soul Hackers... En gros si on utilise en combat les commandes
préférées d'un démon ou si on lui fait des cadeaux, sa loyauté augmentera
et il aura tendance à mieux obéir, devenir échangeable contre un item
précieux, etc. Par contre si sa loyauté baisse, le démon pourrais commencer
à faire n'importe quoi, voire même quitter le groupe.
- Devil Summoner II : Soul Hackers - Saturn en 1997, puis PSX
en 1999. Un épisode complètement cyberpunk, avec son système de Visions
Quests qui permettent de développer le scénario en faisant joueur au
héros des mini-quêtes sous forme de flashbacks. Il s'agit ici d'enquêter
sur les agissements d'une méga-corporation assez louche, Algon Soft,
à l'origine de Paradigm X, un logiciel de réalité virtuelle par Internet
qui servirait en fait à dérober les âmes de ses utilisateurs. Aidé de
Nemissa, un autre "programme" résidant dans le corps d'une jeune fille,
le héros va rapidement être entrainé au coeur de cette machination.
Une série de tactics-RPG dans le monde urbain et contemporain de Megami
Tensei.
- Majin Tensei - SNES, 1994. Graphiquement très sommaire pour
un jeu SNES de cette époque, ça reste tout de même un défi à relever
pour les fans de RPG tactiques.
- Majin Tensei II : Spiral Nemesis - SNES, 1995. Il a au moins
pour lui d'être plus joli que son prédécesseur, avec des niveaux en
3D isométrique en lieu et place des cartes 2D en vue de dessus, et une
cinématique d'introduction déja plus agréable.
- Majin Tensei RONDE - Saturn, 1997.
Une série de RPG prenant place dans un univers héroic-fantasy assez classique,
même si on y retrouve la possibilité de recruter les démons ennemis.
- Last Bible - GB, 1992 et GBC, 1999 (la version GBC est sortie
aux USA sous le titre "Revelations : The Demon Slayer"). Comme tous
les jeux Last Bible sur GB/GBC, c'est môchissime et surtout c'est
de la fantasy.
- Last Bible 2 - GB, 1993 et GBC, 1999.
- Another Bible - GB, 1995.
- Last Bible 3 - SNES, 1995.
- Digital Devil Saga : Avatar Tuner - PS2, 2004. Deux épisodes
devant sortir aux USA dans la foulée de Nocturne.
- Maken X - DC, 1999, et sur PS2 en 2002 sous le nom Maken
Shao. Jeu de baston (Beat'em all) à la première personne. Dans un
futur proche où la Chine et les USA sont les deux puissantes dominantes
du globe, les Fukenshis et les Sangyokai sont deux groupes aspirant
à deux destins très différents pour la planète. L'instrument qui va
venir résoudre leur conflit est Maken, l'épée démoniaque et douée de
conscience fruit d'un programme Japonais mené par le père de la jeune
Kei Sagami, dont le corps sera le premier à être "possedé" par Maken.
En effet, via un procédé du nom de "Brain Jacking", Maken (et donc le
joueur) peut changer de corps au fil du parcours et des rencontres,
chaque corps possèdant des capacités et des techniques très différentes
qu'il faudra assimiler. Malgré quelques idées originales dans ce genre
de jeu (Brain Jacking et une histoire qui peux là encore évoluer en
fonction des choix du joueur), le jeu est plutôt répétitif et perd vite
son interêt.
- Devil Children - GBC en 2000, puis PSX et GBA (sortis aux USA
sous le nom Demikids). Pokemon ayant montré que les jeux de capture
de monstres pouvaient se vendre par dizaines de millions, Atlus a décidé
de tenter sa chance avec ce clone de Megami Tensei au graphisme cartoon
mignon et coloré... Vu que des dizaines de versions du jeu existent
(j'exagère à peine), ainsi qu'une série TV, ça a l'air d'avoir plutôt
réussi.
- Shin Megami Tensei Nine - XBox. RPG multijoueurs par Internet.
- Jack Frost - Virtual Boy.
- Persona - Tsumi to Batsu - manga de Naotsugu Matsueda. Avec
une histoire parallèle à celle de Persona 2, ce manga en 3 tomes est
paru en Français chez Delcourt. Etonnant vu que ça intéresse surtout
les fans du jeu vidéo (Ho !), lequel, rappelons-le, n'est lui jamais
sortit en Europe.
- Shin Megami Tensei Kahn - manga de Yanagisawa Kazuaki. Dynamic
avait annoncé en avoir les droits, quelque part vers 2001, mais visiblement
ça s'est perdu dans les limbes...
- Shin Megami Tensei - manga de Kazunari Suzuki & Chiaki Ogishima.
- Selon sa fiche sur le site Girls'
Horror Comics, Ueda
Shinshu (le mangaka responsable de l'adaptation du jeu vidéo
Baroque) aurait commis plusieurs mangas Megaten pour le compte
d'Enix : Majin Tensei: The True Remembrance, Megami Ibunroku
Persona: Be Your True Mind (et son art-book Ueda Shinshuu Gashuu
Persona), et Shin Megami Tensei Gaiten: Hato no Senki.
Site officiel de Ueda Shinshu
: USO.
- Il existe aussi une version manga en 3 volumes de Maken X par
Q Hayashida, scanlaté en Anglais par Project Omanga. Que dire sinon
que c'est de loin l'un des meilleurs mangas adaptés d'un jeu vidéos
que j'ai pu lire jusqu'à maintenant, et que l'artiste est manifestement
un énorme fan de Tsutomu Nihei (Blame!). Paru en Allemand chez
Generation Comics.
- Digital Devil Story: Devil Children - série TV de 50 épisodes
(2000).
- Devil Summoner - série TV (live ? o_O) de 1997.
- Digital Devil Story - OAV, 1987. La version française de cette
OAV, titrée L'histoire du démon numérique est sortie chez Kaze,
et a été critiquée sur le site de DVDanime.net.
Adaptation du premier roman de la saga de Nishitani Aya.
- Shin Megami Tensei Mokushiroku - 2 OAV de 30' produites en
1995, sorties aux USA sous le titre Tokyo Revelation. L'histoire,
plus ou moins confuse, reprends vaguement certains éléments des deux
épisodes SMT sur SNES : Akito Kobayashi est un jeune homme ayant passé
un pacte avec les démons et devant collecter la force vitale appelée
magnetite pour invoquer sur Terre un puissant démon. Il découvre une
jeune fille particulière qui en posséde en elle une énorme, et va essayer
de l'enlever pour la sacrifier, mais c'est sans compter l'opposition
qu'il va rencontrer en la personne d'une sorcière à l'apparence juvénile,
d'un clan ninja protégeant le Japon depuis des temps immémoriaux, et
de son ami d'enfance Kojiro Soma qui s'avère être la réincarnation de
Taira no Masakado - laquelle est dotée d'un look à la DBZ et de pouvoirs
à l'avenant. Plutôt décevantes, en particulier à cause d'un second épisode
trop rapidement expédié, ces OAV ne vaillent même pas la peine d'être
recommandées aux fans.
Megami Tensei, Persona et tous les noms
cités sur cette page sont copyright Atlus.
Le joueur avisé ne sort pas sans sorts -kaja équipés.
Un énorme merci à monogatari pour la graphie correcte de "Tensei". C'est
décidé, j'arrête de boire.
Ialdaboth, sept. 2004
et révisé en fev. 2005 (ajouts des descriptifs de Maken et de Tokyo
Revelation, notamment).
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